Ces espaces verts, riches en biodiversité, sont fragiles et doivent faire l’objet d’une attention particulière. Ils couvrent près de 30% de notre territoire. Citons notamment :
- Les terrains boisés : le bois de la Guyonnerie au nord, le bois Marie au sud-est, le bois de la Garenne au sud, et le bois de la Hacquinière commun avec Gif
- L’Espace Naturel Sensible (ENS) de la Guyonnerie
- Des parcs publics (parc classé de la Grande Maison) ou privés (IHES)
- L’arboretum de l’Université
- Sans oublier notre trame bleue : essentiellement l’Yvette, le Vaularon, le ru d’Angoulême, et le bassin de retenue partagé avec Gif.
Un premier enjeu consiste donc à sauvegarder et valoriser cette richesse existante.
Il reste en 2021 à finaliser le parcours découverte de l’ENS de la Guyonnerie, dont l’ouverture prévue en 2020 a été retardée pour cause de crise sanitaire.
Rappelons, par ailleurs, que le glyphosate est interdit sur toute la commune (y compris sur le territoire de la RATP, dans les copropriétés, et plus généralement les parcelles privées), et que le désherbage par les équipes municipales est fait avec des méthodes alternatives (désherbeur thermique brûleur, désherbage mécanique et manuel, plantation de plantes couvres sols, utilisation de paillage).
La Ville a obtenu début 2021 une troisième feuille de trèfle « phyt’eaux cités », gage de bonne gestion de l’eau en coopération avec le SIAHVY.
Un second enjeu est de réintroduire de la biodiversité dans les espaces artificialisés.
Pour cela, il s’agit d’abord de réaliser un état des lieux des endroits urbains qu’il est possible de reverdir, des contraintes, et des organismes susceptibles d’apporter leur aide. Voire de réaliser un atlas de la biodiversité à Bures, ou autre inventaire équivalent.
En parallèle, nous avons, en 2020 et début 2021, réalisé plusieurs « haies magiques », encadrées par l’association du même nom, et avec des stagiaires, des associations (BET, JardinàBY) et des citoyens motivés.
Mais les haies magiques ne sont pas forcément adaptées à tous les terrains. Il faut étudier les autres modalités de peuplement végétal : verger, forêt autosuffisante de type Miyawaki, beaux arbres isolés, espèces locales… Et définir quelles sont les plus adaptées à chacune des zones identifiées à reverdir. A partir de ces investigations nous pourrons proposer un plan global, sur plusieurs années. A quel rythme ? Nous nous sommes donné le défi ambitieux de tenir le nombre de naissances à Bures : « un arbre (ou grand arbuste) par naissance ».