Vernissage 13 juin à 18h30
du 11 au 29 juin 2025
Nombreuses sont les raisons qui motivent ce travail : Cette peinture est totalement libre, expressive et engagée, et ma source d’inspiration vient de notre environnement. Je crois en un lendemain où la notion du vivre et d’avancer ensemble reste un potentiel de développement durable. Chaque œuvre représente le passage pour la construction d’un monde meilleur où les véritables virus qui sévissent sont la faim, l’apathie, le narcissisme. Ma peinture totalement spontanée est instinctive.
Mes peintures sont vives, dynamiques et riches en couleurs. Des techniques de pinceaux aux couteaux donnent un aspect concluant et précis aux œuvres. Du collage aux toiles vierges, tout dépend de l’inspiration du moment et de la thématique de la création.
Le propos général de mon geste interroge le visible en prenant la porte comme un élément symbolique à même de penser les théâtres de nos demeures. Que voyons-nous à l’arrière du monde, aux possibles invisibles qu’une porte
fermée ou ouverte pourrait nous offrir ? La porte est un vecteur de passage, un habitacle qui, loin de servir à quelques desseins d’évasion, se veut surtout un point d’ancrage entre ce qui a été, et ce qui continue à être. Ce qui m’intéresse est la présence du vivant dans ces environnements austères, ces simulacres d’habitats réduits à leur plus caricaturale
expression. Il en est de même de ces abeilles présentes dans cette nouvelle série, « Le chant du vivant ». Fragmentés, grotesques, décentrés, ces insectes pris dans ces saisies picturales sont surtout là pour nous rappeler que nous sommes confrontés à une gageure anthropo-écologique.
Entre poésie et peinture, j’existe. Je crée chaque pièce comme chaque poésie que je compose. Car ma peinture est porteuse de messages.
Daté Kodjo AMOUZOU